À l'écoute des sons de la nature

19h15 > 20h // Salle Maxi

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Tout le monde a déjà entendu le chant d’un merle au réveil. Mais vous êtes-vous déjà demandé ce qu’il pouvait signifier ? Chants des oiseaux, coassements des grenouilles, vocalisations des mammifères marins, souffle du vent, craquellement de la glace, la nature est un environnement sonore complexe, où se mélangent les sons des êtres vivants, des éléments naturels et des activités humaines... Comment les animaux utilisent-ils le son au quotidien ? Comment comprendre et suivre les paysages sonores naturels ?

Jérôme Sueur, écoacousticien au Muséum national d’histoire naturelle, et Isabelle Charrier, bioacousticienne au CNRS à l'Université Paris-Saclay, questionnent sur le terrain la dimension sonore de la nature.

Découvrez la variété des sons qui vous entourent, tendez l’oreille et concentrez-vous sur la possible musicalité des environnements naturels.

Jérôme Sueur

Jérôme Sueur est enseignant-chercheur au Muséum national d’histoire naturelle, où il dirige des recherches en écoacoustique. Il mène des projets de suivi de la biodiversité par l’écoute et l’analyse des paysages sonores naturels, notamment forestiers.

Ses travaux, qui tissent des liens entre comportement animal, écologie et acoustique, le conduisent à s’interroger sur la dimension sonore de la nature : sa composition, son évolution et la perception que les êtres vivants peuvent en avoir.

Il est l'auteur de Le Son de la Terre, chroniques radiophoniques publiées chez Actes Sud / Radio France et publiera au printemps 2023 Histoire naturelle du silence également chez Actes Sud.

• Pour en savoir plus

Isabelle Charrier

Isabelle Charrier est directrice de recherche au CNRS, et dirige l'équipe "Communications Acoustiques" à l'Institut des Neurosciences de Paris Saclay.

Elle étudie les mécanismes de reconnaissance vocale chez de nombreuses espèces marines, avec un intérêt particulier pour les pinnipèdes (phoque, otarie à fourrure, lion de mer et morse).

Son travail de terrain est expérimental, ce qui lui permet de mieux comprendre quelles sont les informations échangées et les codes utilisés dans leurs communications. Ses recherches l'amènent aux quatre coins du monde, dans des environnements allant des zones polaires aux zones tropicales.